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Les grosses chaleurs arrivent. Avez-vous pensé aux conséquences d’un coup de chaud quand vous pratiquez votre sport favori ? (sauf natation !!) 

Le sportif est un animal «  homéotherme ». En plein effort il doit lutter pour ne pas trop s’écarter des fameux 37,2° dévolus à son espèce .Pas facile lorsque l’on court avec le soleil à son zénith, il n’est pas rare de relever des températures corporelles de l’ordre de 39°, parfois plus.

Le danger croît avec la durée de l’épreuve :le marathon est donc en bonne place parmi les sports à risque. Autrefois un marathon ne pouvait démarrer si la température était supérieure à 28°.Mais les sponsors, les médias et la popularité des courses actuellement incitent les organisateurs à transgresser les règles : «  jeux de la francophonie 2006 Niger : 38°, marathon du Mont Saint Michel 2005 interrompue 3 h après le départ : 1 mort, des centaines d’abandons, marathon de Paris 2007 : 35° ».

Une activité physique effectuée dans une ambiance chaude entraîne une perte de liquide pouvant aller jusqu’à 3 L par heure.

Les signes d’alertes sont : agressivité, soif intense, nausées, vomissements , douleurs abdominales, vertiges etc.……là,il est encore temps d’arrêter le processus morbide .Au delà lorsque la température atteint ou dépasse les 40° c’est l’état de choc et le coma, donc avant d’en arriver là il faut :

Boire boire boire

-Se couvrir la tête, éviter le torse nu (pour les hommesJ)

-Essayer de pratiquer le sport dans des zones ombragées

-Courir le matin tôt ou tard le soir

-Eviter de courir seul et loin de tout ou penser à prendre un portable

 

Sources :http://www.marathons.fr/spip.php ?article2933

 

Vivement cet hiver que l’on puisse râler après le froid et la pluie

Bernard

 

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