Dans une étude publiée dans l'édition du mois de juin de Medicine & Science in Sports & Exercise, des chercheurs de l'université de l'Alberta à Edmonton montrent que le temps de réponse et la force générée lors de contractions volontaires d'un sujet varient selon l'intensité du son déclencheur. Plus le son est fort, plus le temps de réaction diminue et la force générée augmente.

En analysant les temps de réponse des athlètes lors des épreuves de 100 m et 110m/haies des jeux olympiques de 2004, les auteurs ont trouvé que les sprinters les plus proches du starter avaient des temps de réponse significativement plus petits. Ils ont ensuite pu confirmer cette hypothèse en effectuant différentes expérimentations avec des sprinters confirmés ou non.

Cette étude, si elle peut remettre en cause les procédures de départ des épreuves d'athlétisme, ne se limite cependant pas aux athlètes de haut niveau. Comme le mentionne le professeur Dave Collins "Ces résultats pourraient aussi être utiles dans la recherche sur la maladie de Parkinson." Ainsi, une stimulation sonore pourrait être utilisée pour aider les patients atteints à se mettre en mouvement lors d'épisodes d'hypocinésie typiques de la maladie de Parkinson.



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