L’athlétisme français tourne au ralenti

Si la natation et le cyclisme ont joué les locomotives en remportant six médailles chacun, l’athlétisme avec une seule breloque est la grande déconvenue des Jeux Olympiques de Pékin. Avec une seule médaille, l’argent dans le 3000 m steeple, le bilan est bien maigre. On retiendra également certaines querelles internes étalées au grand jour notamment dans la gestion des relais masculins et féminins.

Au lendemain des Jeux Olympiques de Pékin, le bilan de l’athlétisme français est loin d’être satisfaisant. Avec seulement une médaille récoltée, la discipline fait partie des mauvais élèves de la délégation française. Pourtant avant les Jeux, la France pouvait espérer récolter quelques breloques dans le "Nid d’oiseau" de Pékin.

L’athlétisme, bonnet d’âne de la délégation tricolore

Oui mais voilà, tous les favoris ont déchanté : Mehdi Baala, pourtant désigné comme potentiellement médaillable n’a terminé qu’à la quatrième place du 1500 m, tout comme Ladji Doucouré sur 110 m haies. Romain Mesnil à la perche n’a pas passé le stade des qualifications. Autre recalé, Ronald Pognon sur 100 m qui s’arrête en quart de finale, les différents relais (4x100 et 4x400m) ont également chuté dès les séries. De son côté, Yohann Diniz, grand favori de l’épreuve du 50 km marche a dû abandonner sur blessure.

Chez les dames même constat, Christine Arron sur 100 m n’a pas passé les quarts de finale du 100 m, même fortune pour Muriel Hurtis éliminé en demie du 200 m. Les relais féminins ont connu le même sort que leurs homologues masculins : une élimination prématurée dès les séries. En lancé du marteau Manuela Montebrun a fini cinquième.

La seule satisfaction vient de Mahiédine Mékhissi-Benabbad sur 3000 m steeple. Dans une course où l’on attendait Bob Tahri, le Français récolte à la surprise générale la médaille d’argent, la seule breloque de la délégation tricolore en athlétisme.

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